Point Transat #5 – Porto > Madère!

Bonjour à tous!

Notre dernière navigation nous a emmenée de Porto, au Portugal jusqu’à l’archipel de Madère.  Nous allons rester en escale à Porto Santo* dans l’ile de Porto Santo* et à  Funchal* dans l’ile de Madère* quelques jours pour visiter et l’avitaillement (nourriture, eau, carburant, etc…)

* Cliquez sur les mots en rouge pour plus d’information.

Porto Santo, une petite île de l’archipel portugais de Madère, est connue pour ses eaux chaudes, ses sites de plongée et sa longue plage de sable.
La capitale, Vila Baleira, abrite la maison-musée de Christophe Colomb, qui présente des expositions sur l’histoire maritime dans l’ancienne maison de l’explorateur italien.
Près du sommet du Pico de Ana Ferreira, le point de vue Pedreira offre une vue panoramique et une gigantesque paroi rocheuse de colonnes colorées.

Funchal est la capitale de l’archipel portugais de Madère. Elle est entourée de collines et est connue pour son port, ses jardins et ses caves à vin de Madère.
La cathédrale multi-centenaire de Funchal, mariant les styles gothique et roman, est célèbre pour son plafond en bois sculpté.
La forteresse de São Tiago, édifiée dans les années 1600, fait face au port. Elle abrite à présent le musée d’Art contemporain, qui regroupe une vaste collection d’œuvres portugaises.

Notre navigation qui a durée 5 jours pour 620 miles nautiques parcourrus. Il s’est passé pas mal de choses. En voici le récit, comme si vous étiez à bord…

Vendredi 20 novembre : Départ de Porto
13h10 : Après une journée passée à la Marina de Douro, à l’entrée du fleuve Rio Douro, à visiter la ville de Porto, nous larguons les amarres ⛵ à destination de l’archipel des îles de Madère, dont l’île de Porto Santo et la ville de même nom. 

13h20 : Nous partons Grand Voile haute et le Foc complètement déroulé. Le vent est au Sud-Est, nous allons vers le Sud-Ouest, nous naviguons au Largue (vent de trois quart arrière), allure confortable, la mer est plate, une longue houle fait onduler Cayman 3,  comme une danseuse de Fado. Les Dauphins saluent notre départ.🐬
La vitesse n’est pas très élevée, mais on avance bien en  VMG* (sigle anglais de Velocity made good) en français on parle aussi de compromis cap/vitesse. Puis tout à coup on tombe dans une « molle », plus de vent pour porter les voiles, moteur.
* Cliquez sur les mots en rouge pour plus d’information.

14h20 : On se retrouve avec une multitude de casiers que les pêcheurs ont disposé comme des pièges sur notre route. On essaye de les repérer et comme un skieur sur une piste de slalom géant, on descend doucement vers le Sud-Ouest, cap au 215. Puis le vent revient, on sort à nouveau le Foc, 8 nœuds de vent, vitesse 4,5 nœuds, on s’en contente, c’est mieux qu’au moteur. Au fur et à mesure qu’on s’éloigne des côtes du Portugal le vent forcit, 12 a 15 nœuds, et la vitesse monte à 6/7 nœuds.
Le soleil disparaît derrière l’horizon 🌅, laissant ses rayons habiller la mer d’une robe orangée, la voûte céleste déploie sa couverture d’étoile. Au milieu du ciel, seule la lune éclaire notre chemin, et Cayman 3 avance à une allure de sénateur. Il en sera ainsi toute la nuit.

Samedi 21 novembre : Quel calme sur la grande bleue ! La nuit est rythmée par des quarts de 2 à 3h suivant la fatigue de chacun;
Le bateau avance bien, le pilote en mode « Vent », (c’est à dire qu’il suit la direction du vent, ce qui permet de ne pas modifier la configuration des voiles, si le vent modifie sa direction), préférable au mode « Cap », (qui suit un angle déterminé).
On avance doucement mais sûrement, à 6 nœuds de moyenne.

6h30 : C’est l’heure pour Alain de prendre son quart et pour Philippe de se reposer.
L’aube pointe le bout de son nez, c’est magique un lever de soleil sur l’Atlantique, « …des fois mieux que le coucher », dirait Pascal, du voilier Breskel, un ami Breton de Quiberon.
On est entouré de cargos, petits (85m)🛥️ ou grands (400m)🚢, (au moteur ils vont plus vite que nous), il faut les surveiller, certains dans notre sens qui nous dépassent, d’autres que l’on croise.
On les repérer grâce à un dispositif (AIS) qui signale leur position, il est obligatoire pour les bateaux de plus de 20m de long.
Grâce à l’AIS, on peut lire toutes les informations du navire : nom, direction, position, vitesse, etc… Ce qui nous permet de pouvoir appréhender une « Route de Collision ».
Rassurez vous, il n’en sera rien pour nous.

9h30 : Avec le jour qui s’est levé, le vent a baissé d’intensité. On avance toujours doucement, au Largue, vent de trois quart arrière. On en profite pour mettre en place la voile de Spi Asymétrique, qui fait 100 mètres carrés, en remplacement du Foc qui n’en fait que 40.
Puis, comme on n’est jamais à l’abri d’un coup de bol, le vent s’accélère à 12/15 nœuds, armé du Spi Asymétrique, Cayman 3 donne alors toute sa puissance, 8/9 nœuds avec des pointes à 2 chiffres…
Le soleil brille, la mer est plate, le bateau avance bien : Marins HEUREUX !!!

13h30 : 24h que l’on navigue, plus que 485 miles à parcourir sur les 610 théoriques du départ.
Performance très moyenne, mais on savait que le vent serait moyen le premier jour.

17h25 : Le soleil se couche🌅, pas un nuage dans le ciel, c’était l’occasion de voir le premier Point Vert de la saison, sur la mer 🤢. Quand le soleil disparaît à l’horizon, si aucun nuage ne le voile, le reflet du dernier rayon de soleil sur la grande bleue, fait apparaître un Point Vert comme un flash d’appareil photo.
C’est magique ce que peut nous offrir la nature !

18h00 : C’est l’heure d’affaler le Spi, car pour raison de sécurité, en navigation de croisière, la nuit, on ne laisse pas cette voile à poste. Elle pourrait pour plein de raisons; s’enrouler autour de l’Etai du Foc, aller à la mer, et en plein quart de nuit remédier à ça n’est pas sécurisant.

18h15 : Le Foc remplace le Spi Asymétrique. On vient de franchir le 40ème parallèle Nord (46° Nord au départ d’Oléron), le temps est plus chaud et l’eau de l’océan est à 19,8°.
On se rend compte qu’ « on dirait le Sud… » chantait Nino Ferrer.
On sera à 32° Nord à Madère, 28° N aux Canaries et 15°N en Martinique, entre les Canaries et la Martinique le Tropique du Cancer (23°N environ), encore beaucoup de Sud, et d’Ouest, et de route à faire !

20h30 Reprise des quarts de nuit, après une excellente côte de bœuf au dîner, que le chef, Alain, prépare avec goût .
Le midi, c’est juste une bonne salade, et le soir on mange chaud et consistant, ça permet de tenir sans avoir trop faim pendant les quarts de nuit.

Dimanche 22 novembre : Toujours beau temps
6h00 : C’est presque la fin de mon dernier quart de nuit. À partir du cockpit, j’ai pu admirer le ballet incessant des étoiles filantes perçant la nuit comme des lasers. Nous faisons toujours route vers le Sud-Ouest.
Puis soudain, dans le tableau arrière, tout change : « le jour se lève, la nuit pâlit », l’obscurité va laisser place à la lumière.
Les premiers rayons du soleil percent l’horizon, éteignant la Grande Ourse, et une à une, les autres constellations de la voûte céleste.
Le soleil va prendre place dans le ciel, tel un roi sur son trône, et nous apporter clarté, allumer nos vies, chaleur pour nos corps et énergie pour nos panneaux solaires.
Comme les étoiles, je pars me reposer et laisse la veille à Alain pour nous guider.

10h38 : Une famille de Dauphins 🐬 vient jouer avec l’étrave de Cayman 3. C’est sans doute la couleur de la coque qui attire ces cétacés, peinte en bleu turquoise, comme la mer des Caraïbes ( dans les îles Grenadines à Petit St Vincent, par exemple), car il ne se passe pas une journée sans en rencontrer.
On ne se lasse jamais de les voir jouer avec l’étrave du bateau, à tour de rôle, ils plongent, accélèrent, s’écartent, et finissent par se cabrer pour respirer, sauter ou faire une acrobatie.

13h30 : 48h que l’on navigue depuis Porto, 258 miles nautiques au compteur, reste 363 miles à parcourir jusqu’à l’île de Porto Santo.
L’après midi sera atelier bricolage pour Alain et matelotage pour Philippe qui apprend à faire, défaire des épissures, des boucles avec du bout en Spectra.
Ce cordage très solide; léger, révolutionnaire, qui est extrêmement résistant, comme l’inox des gréements.
Il remplace les haubans en inox des bateaux de compétition. 
Le soleil qui reflète sur les panneaux solaires, ainsi  que l’hydrolienne (comme une hélice d’éoliennes, mais qui tourne par le mouvement de l’eau dans la mer, sous l’eau, immergée, attachée au tableau arrière) permet de charger les batteries de servitudes du bateau.
Cette énergie gratuite et renouvelable, alimente les appareils électriques du bord qui fonctionnent au 12 volt : réfrigérateur, lumières, instruments de navigation, pilote automatique, radio VHF, ordinateur, tablette, téléphone, etc…

Lundi 23 novembre : Bientôt la moitié…
0h30 et il reste 300 miles nautiques à parcourir. Donc on peut dire qu’au même rythme on devrait mettre 5 jours pour arriver à Porto Santo.
En bateau, on sait quand on part, jamais avec précision quand on arrive. Il y a tellement de facteurs qui influent sur le temps de navigation.
Le premier et non le moins important est la météo, le vent, notre énergie, sa force, sa direction.
Le second, l’état de la mer avec le courant marin favorable ou à contre, la houle plus ou moins forte qui cogne sur le bateau, le freine.
Et le dernier, la configuration de voile utilisée, suivant la force et la direction vent, par rapport à l’axe de progression. Même si la prévision météo est bonne, ce n’est pas une science exacte et il nous arrive de rencontrer des différences entre la théorie annoncée sur le papier, et la pratique en mer…
Alors continuons à avancer sans donner de date et d’heure d’arrivée, même si on aimerait bien savoir !
Pour se diriger on utilise des cartes marines couplées à un GPS. Un simple téléphone, mais de très bonne qualité, suffirait aujourd’hui.
Tous sont équipés de GPS et avec une application comme Navionics, on peut savoir où on est en permanence.
À ça il faut rajouter, sur le bateau, une girouette anémomètre, qui nous donne la direction du vent et sa vitesse, un compas (boussole) pour voir la direction du bateau, et un afficheur digital pour voir toutes ces données.

10h30 Les conditions météo sont favorables pour envoyer le Spi, entre 10 et 14 nœuds de vent, à 120° de l’axe de navigation.
La vitesse du bateau passe de 6 à 9 nœuds. Cette nuit vers 1h30 le vent est monté à 15/18 nœuds par rafales.
En une heure on a parcouru 7,3 miles, même rythme qu’en ce moment, mais sans le Spi.
Comme vous le savez on est deux à bord, Alain, le capitaine et Philippe son unique équipier.
Mais on pourrait dire que celui qui bosse le plus, ce n’est pas nous, c’est le Pilote Automatique.
Ce mécanisme, couplé au système de barre (qui agit sur la direction des Safrans) garde en permanence la route qu’on lui donne, 24h sur 24 et sans faillir !
Imaginez qu’on soit en panne de Pilote, il faudrait barrer à la main nuit et jour !
Merci le Pilote, il bosse, sans broncher, ni manger, ni dormir !
Mais il faut toujours avoir une veille attentive, car il se peut que le vent tourne très rapidement, ce qui fait faseiller les voiles, si le Pilote est en « mode Vent » l’algorithme n’arrive plus à calculer la route; c’est là qu’intervient le marin de quart pour régler le problème. En 1h25 avec le Spi on vient de parcourir 12 miles, belle performance !

Mardi 24 novembre : On se traîne !
1h30 : Reste 150 miles avant d’arriver à Porto Santo.
Alors qu’hier du matin au coucher du soleil on avançait à plus de 8 nœuds de moyenne, depuis hier 20h on est englué dans une « molle », faute à la convergence de 2 flux de vent qui tournent chacun dans le sens inverse de l’autre.
Donc : moteur !
On avance à 3 nœuds de moyenne, alors qu’on espérait arriver avant la nuit prochaine ! On ne pouvait pas prévoir. 

5h30 Après 9h30 de moteur le vent revient, timide mais il est là, 6 à 7 nœuds tout au plus.
On avance à 5 nœuds, puis le bateau freine, pourquoi ?
Alain regarde le tableau arrière et voit un énorme sac, genre » big bag » de matériaux de chantier, qui est pris dans le Safran tribord, plein d’eau et tiré par le bateau.
On met le bateau bout au vent (face au vent). A l’aide de la gaffe, Alain arrive à extraire ce fardeau lourd à tirer, la vitesse revient.

9h30 On envoie le Spi Asymétrique, 7 nœuds de vent, on avance à 6 nœuds, tribord Amure. Cela signifie que les voiles reçoivent le vent  venant de tribord, et que les voiles sont à bâbord. (C’est simple comme ça la Voile!)

11h30 Encore 97nm à parcourir. On a perdu beaucoup de temps lors de la navigation au moteur. On arrivera demain… Peut-être…

12h10 Des Dauphins, en pêche, croisent notre route et continuent la leur, en nous saluant de leurs cabrioles. 18h30 Le Foc remplace le Spi, et suivant le fichier des vents la nuit devrait être rythmée par du vent de 10 à 15 nœuds jusqu’à l’arrivée à Porto Santo qu’on devrait atteindre au petit matin. On avance à 7 nœuds, il reste 60 nm à parcourir.

Mercredi 25 novembre : L’arrivée, (pour la Sainte Catherine !)
0h30 On est a 25nm du but. Le phare de l’île scintille 3 fois toutes les 15 secondes. On n’est plus très loin.
Le vent redouble, Alain prend un ris dans la Grand Voile. On va vite. On gite.

3h30 Dernier virement de bord pour rejoindre l’entrée du port. La météo prévue, avec du vent à plus de 15 nœuds nous a propulsé jusqu’à Porto Santo. On affale les voiles, moteur. Quelques gouttes de pluie bien ventée arrosent notre arrivée.
4h00 On fait l’atterrissage près de quelques bateaux au mouillage.
L’ancre est jeté, Cayman 3 va pouvoir se reposer et l’équipage aussi.
Le vent est très fort, rafales à 35 nœuds. La nuit de repos risque de nous bercer un peu trop !
Après 4 jours, 14h et 30mn de solitude nous voici de nouveau connecté, au Monde !
La réalité refait surface … Fin de cette fiction, retour à la réalité ! 😉

Videos :
Dauphins Rencontre de l’animal vers l’homme
Dauphins A la rencontre de Cayman 3

Activités en vrac suite à la navigation :

  • Formalités  administratives à la capitainerie :
    Il faut absolument faire un test COVID19 avant de pouvoir débarquer.
    Pour l’instant on a saisi toutes les informations sur le site internet, la demande de test COVID est faite, on doit attendre au mouillage.
  • Faire le plein d’eau et l’avitaillement avant de partir vers Porto Santo, île de Madère.

Quelques chiffres  :

  • Pourquoi un mile nautique est égal à 1852 mètres soit 1,852km
    Parce que :
    Le tour de la terre fais environ 40.000km au niveau de l’équateur; comme elle est ronde; c’est une sphère, elle est divisée en 360 degrés, et dans chaque degré il y a 60 minutes.
    Quand on parcourt une minute de degré, au niveau de l’équateur, on parcourt 1 mile nautique soit 1,852km
    360 x 60 x 1,852 = 40003,2km
  • Distance parcourue 635 miles nautiques de Porto à Porto Santo
  • Vitesse moyenne 5,75 nœuds (soit plus de 10,6km/h),
  • 1305 miles nautiques (soit plus de 2416km) en 228h de navigation depuis notre départ de l’île d’Oléron.
  • 13 heures de navigation au moteur, (consommation environ 3 litres à l’heure)

Voilà notre dernier récit de navigation, si ça vous a plût, ou pas,  n’hésitez pas à nous laisser des commentaires, en bas de cette page, à liker, et de faire partager notre aventure avec vos proches.

Notre prochain article sera après notre arrivée aux Canaries, puis avant le départ de la transat lorsqu’on aura visité les Canaries.
Après, nous partirons pour plus de 2800 miles nautiques (5200 km environ) soit 3 semaines de navigation, (on espère moins) pour rejoindre Fort de France  sur l’ile de La Martinique.

A bientôt et prenez soins de vous…
Alain et Philippe sur Cayman 3

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32 réflexions sur « Point Transat #5 – Porto > Madère! »

  1. superbe reportage encore une fois on se régale avec les photos mais pour rien je voudrai étre a votre place bravo a vous de braver tous ces éléments de vrais marins ..Bon repos et bonne visite des canaries et surtout BON VENT pour la suite qui sera un peu plus longue Denise et Janot

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    1. Merci Denise et Janot, bises a vous deux et à bientôt dans nos récits

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  2. Muriel Pierre 25/11/2020 — 17:32

    Récit captivant.
    Bravo au rédacteur (poète à ses heures) qui nous fait participer à ce périple.
    Bon repos bien mérité et bon vent pour la suite.
    Hubert muriel

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    1. Merci pour vos encouragements, et de suivre notre périple.
      A bientôt dans nos récits.

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  3. Hello, je viens de lire la suite de vos aventures, pas facile la vie de marin qui affrontent les caprices du vent mais aussi des casiers et même des déchets .,. Merci pour ce reportage très vivant et les photos. Bises France

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    1. Daguet. Alain 25/11/2020 — 19:08

      Bon ça marche

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  4. Interressant le récit on s’y croirait. Les photos à l’appui sont belles. Bonne route.

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    1. Merci Rémy, jespere que tout se passe bien pour toi aussi au Fasso.
      A bientôt

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    2. Bonjour Rémy et merci beaucoup pour ton message, j’espère que tout va bien pour toi aussi au Fasso.
      A bientôt

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  5. Duchesne .s 25/11/2020 — 18:14

    Merci. L’aspect technique nous intéresse particulièrement. Une source d’information en plus du rêve. Bon vent.

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    1. Bonjour Cousin, Merci de nous suivre dans notre aventure et n’hésite pas à poser des questions ou à faire partager avec tes proches ou la famille., tes nieces, etc … Gros bisous et à bientôt…

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  6. claudine melin 25/11/2020 — 18:43

    Coucou les Marins
    Le récit passionnant de votre aventure nous transporte et nous fait voyager au delà des 20 kms autorisés depuis hier soir…. merci pour ce long descriptif technique mais néanmoins accessible à nous, profanes. La touche de poésie est parfaite et nous apprécions pleinement de pouvoir prendre part à votre périple. Reposez vous bien durant votre escale. On attend avec impatience la suite de vos aventures. Bises gelouxoises de Claudine et Serge

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    1. Merci Claudine et Serge pour votre gentil message,
      J’adore partager ce que j’aime et si ça vous fait voyager je suis comblé, pour l’instant on attend l’autorisation de faire un test Covid pour aller à terre.
      Et de pouvoir visiter pour vous envoyer des photos. Faites partager notre blog avec vos proches ou les Gelouxois
      Portez vous bien et à bientôt, bises à vous deux…

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  7. POIRIER Philippe 25/11/2020 — 19:14

    Super ton récit Philippe, vivant et intéressant! Une belle nav finalement, même si un petit routage météo aurait peut-être été le bienvenu 😉 Ma proposition pour la suite du périple est toujours valide. Très sympa la vidéo des dauphins depuis Cayman3, un copain en a fait une dans le même genre sur Menez Mor ce mois de septembre.
    Profitez bien de cette escale de Madère dès que le test covid aura été exploité!
    Amitiés
    Philippe

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    1. Bonsoir Philippe de Porto Santo,
      Certain qu’un bon routage météo serait le bienvenu, surtout pour notre traversée de l’Atlantique, apres les Canaries.
      On va mettre ça au point ensemble. Si tu peux faire partager notre blog avec Grand Largue ou d’autres personnes, navigateurs intéressés, ce serait super !
      Bonne soirée, Amitiés et à bientôt

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  8. Captainphilgood 25/11/2020 — 22:42

    Très belle navigation. Profitez bien de Porto Santo et de Madère…

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    1. Merci Philippe, on va profiter dès qu’on le pourra. On attend de pouvoir subir le test Covid19. A bientôt

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    2. Alain Daguet 26/11/2020 — 19:25

      Salut Philippe
      A Porto Santo ça bastonne sérieux. 30 noeuds au mouillage dans le port plus les grains
      Vivement les Antilles. Et Réveillon à Marie Galante
      Alain

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  9. Super récit on s’y croirait même si la technicité reste pour moi du chinois on comprends bien que le vent est très capricieux et fait tjrs des siennes…
    reposez vous, ravitaillez vous et visitez bien cette belle île pour nous faire voyager ensuite 🤩
    Gros bisous papa 😘

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    1. Merci ma fille chérie, on va continuer à vous faire voyager, des qu’on le pourra. On vous posterai plein de photos, vous serez comme ça un peu au milieu de nous.
      Gros bisous mon petit Poupin 💋

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  10. Domi ou Marie Do (Pour Phiphi) 26/11/2020 — 03:48

    Coucou les marins
    Un récit très agréable à lire. On se croirait presque sur le bateau. Vous devez voir de belles choses, levers et couchers du soleil, de la lune, nuit étoilée et animée par les étoiles filantes, la proximité des dauphins, que de rêves vous nous faites vivre !
    Merci beaucoup.
    Même si tu dis que la voile c’est facile avec ton vent à tribord et tes voiles à bâbord, je te laisse à ta navigation, c’est quand même très technique.
    Alors bon repos et bonne navigation pour la suite.
    Bisous

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    1. Merci Marie Do pour ton commentaire, cela me touche énormément. J’essaye de vous faire voyager à travers ces récits, certes très technique, mais j’essaie d’expliquer la vie « paisible » du marin sur un voilier. La nature comble celui qui sait la regarder, et toutes ces petites choses me rendent heureux. Et si j’arrive à les faire partager « je suis content, et j’adore être content !  » (Citation de Jean LE CAM skipper du Vendée Globe 2020 sur Yes We Cam.)
      Gros bisous et bonne journée à Geloux !💋

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  11. Encore de bonnes nouvelles, et on va devenir les pro de la navigation avec toutes c’est explications …
    Mettez de la musique aux dauphins pour qu’il vous fasses un spectacle.
    Bonne route
    À bientôt pour d’autres belles histoires

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    1. Bonjour Sylvie, et merci pour tes commentaires. On a songé à mettre de la musique aux Dauphins et on a pris des ballons pour qu’ils nous les renvoient, des anneaux pour qu’ils sautent dedans. On a fait une vidéo qu’on va bientôt publiée… 😂😁
      Bonne journée et à bientôt

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  12. Merci pour ces reportages épatants et poëtiques à chaque étape de votre traversée et des photos qui nous permettent de nous évader de la grisaille parisienne. Profitez bien de cette nouvelle escale. Bises. Béa

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    1. Bonjour dresda1958,
      Ce serait mieux si on pouvait savoir vraiment qui êtes vous, car avec le pseudo, ce ‘est pas facile. Super si ça peut vous faire voyager, je prends plaisir à écrire et a partager pour vous. Passez une bonne journée et à bientôt.

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      1. Béa Brisset 27/11/2020 — 10:54

        Je me suis démasquée, lol

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      2. Merci Béa, je transmets à Alain, Bonne soirée

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  13. Merci à l’excellent narrateur et bon vent.

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    1. Merci Claude, heureux de partager avec vous ces récits de navigation.
      A bientôt dans nos aventures

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  14. serge louis 26/11/2020 — 18:11

    Bonjour à vous deux,
    C’est toujours avec autant de plaisir que nous voyageons avec vous grâce aux récits et aux belles photos que vous nous livrez . Nous sommes sur votre bateau!!!!!! …..et tout cela sans « offrande à la mer » !!!!. C’est le « pied ».
    Profitez bien de votre escale et nous vous disons à bientôt.
    Serge et Christiane les Sanguinetois confinés.

    Aimé par 1 personne

    1. Merci Kine et Serge pour vos commentaires. On vous sait confinés et on a plaisir à vous faire voyager. Aujourd’hui on a fait notre test Covid19 et demain on aura les résultats. On pourra alors visiter et faire l’avitaillement.
      Bises à vous deux de l’île de Porto Santo

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