Point Transat #7 – Funchal, Madère > La Gomera, Canaries!

Bonjour à tous!

Cette dernière navigation nous a emmené, le Jeudi 3 décembre 2020, de  Funchal*, depuis l’ile de Madère*, jusqu’à l’ile de La Gomera*, dans l’archipel des  Canaries*.
* Cliquez sur les mots en rouge pour plus d’information.

Ça fait maintenant un mois que nous sommes parti d’Oléron, le Mardi 3 novembre.
Nous sommes restés 4 jours à Funchal, la capitale de l’île, dont 3 jours sous la pluie accompagné de vent très fort.
Ces fortes pluies ont provoqué l’arrivée de nombreux déchets provenant des rivières qui se déversent dans l’embouchure du port, ainsi que de nombreux glissements de terrain, de chutes de pierres et de rochers sur les routes de l’île.
Le dernier jour nous avons pu visiter, faire le tour de l’île en voiture et déguster quelques spécialités Portugaises
Madère, (Madeira en Portugais qui signifie « bois » en Français,) est une île montagneuse, d’origine volcanique, plantée au milieu de l’Océan Atlantique où la roche et d’immenses falaises et montagnes rocheuses s’imposent naturellement. Son climat subtropical et ses paysages singuliers en font une destination touristique appréciée.
Deux versants s’opposent, côté Ouest avec beaucoup de cultures, vignes pour produire le fameux vin de Madère, bananes, légumes, quelques champs de canne à sucre pour le rhum local.
Le versant Est est beaucoup plus abrupte, moins habité que celui de l’Ouest. On y dénombre une quantité de tunnels routiers qui se succèdent, à cause des montagnes.
Madère est très peuplée (262.500 habitants) et dispose de peu de plages, contrairement à sa voisine, Porto Santo (5.000 habitants), c’est pour cela que de quelques Madériens, les plus aisés financièrement, possèdent une résidence secondaire à Porto Santo. Distantes de 75km et 2h30 en ferry, ils vont passer des weekends en famille, dans cette île paisible, et se baigner sur la côte Sud.
Les premiers navigateurs portugais lancés dans les explorations maritimes organisées par Henri le navigateur, Prince du Portugal (João Gonçalves Zarco et Tristão Vaz Teixeira) se réfugièrent à Porto Santo (qu’ils nommèrent ainsi en reconnaissance de leur sauvetage) en 1419 et en prirent possession au nom du roi du Portugal.
L’île de Madère fut repérée et abordée l’année suivante par Zarco, Teixeira et Bartolomeu Perestrelo, à l’emplacement actuel du port de Machico.
Madère est une très belle île vue sous le soleil ! 
Mais on n’a pas eu cette chance là …

Nous somme arrivés le Dimanche 29 Novembre 2020 à Funchal  à 19h sous une pluie battante et avec la tempête.
On s’est amarré au ponton visiteur, un employé du port est venu pour contrôler Cayman 3.
Nous avions, à la sortie de Porto Santo, déclaré à la police Portugaise, que notre prochaine escale était Funchal.
Vu la tempête qui devait souffler, peu de bateau se risquaient à prendre la mer, et nous avions été les seuls à partir de Porto Santo. Donc nous étions attendus !
Après avoir sécurisé le bateau, Alain est allé présenter les documents de bord aux autorités du port. On pouvait alors s’installer et prendre un bon repas, car avec cette navigation « musclée » on n’avait rien mangé depuis le petit déjeuner et on était trempé jusqu’aux os.

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  La Marina de Funchal pendant la tempête

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  Cayman 3 au port de Funchal

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  Dessin de navigateur en partance pour la Tranat

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  Pluie et tempête sur le port de Funchal

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  Monument de Funchal

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  Monument de Funchal

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  Grand place de Funchal

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  Centre ville de Funchal

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  Banque du Portugal

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  Banque du Portugal

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  Eglise Largo Manuel I

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  Dechets descendant des rivières dans le port de Funchal

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  Portes décorées….

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  De toute la rue…

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  Un bar Français !

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  Tonneau de Madère tiré par des bœufs sur une luge

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  La sirène du port de Funchal

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  Illumination dans le tunnel

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  Bar, glacier

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  Natal à Funchal

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  L’ile aux hortensias, plein en bordure de route

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  Palissage des vignes de Madère

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  Vigne et bananeraie

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  Vue de Ponta do Sol

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  Fedjoada

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  Porto Moniz station balnéaire très fréquentée

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  Piscine d’eau de mer naturelle Porto Moniz

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  Porto Moniz, le port

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  Hotel et aquarium de Porto ?oniz

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  La mairie de Porto Moniz

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  Eboulement rocheux suite aux fortes pluies

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  Point de vue Fajo dao Barro

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  Maison traditionnelle de Santana

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  Santana

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  Ponta Delgada

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  Plage de Machico

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  Découverte de Madère par deux Portugais

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  Déco de Noel à Funchal

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  Déco de Noel à Funchal

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  Déco de Noel à Funchal

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  Déco de Noel à Funchal

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  Déco de Noel à Funchal

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  Arrivée à La Gomera

Photos de Funchal

Le lundi 30 novembre 2020,   Là, pas de test PCR.
Les autorités ont dû communiquer les résultats de nos précédents tests. Nous pouvons donc circuler normalement.
Prise de contact avec la capitainerie du port, récupération de la clé des sanitaires, douche et retour au bateau.
Pas question de quitter le bord, la tempête qui nous a suivi depuis notre arrivée sur les côtés de Madère va sévir pendant 3 jours. Bien arrimé au ponton nous enregistrons un vent soutenu à 32 nœuds avec des rafales à plus de 40 nœuds !
J’en profite pour rédiger le dernier article du blog et y transférer les photos, ce qui va m’occuper toute la journée, pendant qu’Alain soigne Cayman 3, consolide l’amarrage et consulte internet.
Un petit commentaire sur le Vendée Globe : Kévin ESCOFFIER a été sauvé dans la nuit par Jean LE CAM !
Son bateau, PRB, s’étant replié à 90° dans une vague, au large du Cap de Bonne Espérance (sous l’Afrique du Sud). L’eau s’est engouffrée dans le bateau qui commençait à couler rapidement. Kevin a eu 2 minutes pour enfiler sa combinaison de survie, jeter son radeau de sauvetage à l’eau. Radeau dans lequel il va rester en survie pendant plus de 12 heures à dériver en attendant les secours !
Quel exploit pour ce sauvetage ! Du grand « Jean », lui même, qui a été sauvé par Alain RIOU, skipper du bateau PRB, en 2008 au large du Cap Horn. Comme quoi, la solidarité entre marins est exceptionnelle.
Même concurrents dans une course en solitaire, autour du monde, sans escale, à la voile, ils n’en demeurent pas moins des amis, et sont les seuls sauveurs des autres embarcations.
Car à plusieurs milliers de kilomètres des côtes, aucun aéronef ou navire, n’est capable du secours en mer, avec des vents de 40 nœuds et des creux de 6 mètres.

Mardi 1er décembre 2020 Nous sommes restés au bateau à Funchal, nous avons pu visiter la ville à pied , parfois sous la pluie (je vous ai mis plein de photos…) et déguster au restaurant des calamars et de la morue.

Mercredi 2 décembre Visite et tour de l’île en voiture, au déjeuner du cassoulet Portugais, le Feijoada. On nous a servi une grosse cocotte pour 2, à base de morceaux de porc, pieds, oreilles, lard, de haricots rouges et blancs, pommes de terre… Un délice ! à 10€ le menu par personne, avec boissons et café, pas de quoi se ruiner.

Jeudi 3 décembre 2020 (Bon anniversaire Éva, qui fête ses 15 ans)
12h30 : Départ de Funchal, après avoir consulté la météo la veille. Là, on est bon, le vent va nous être favorable et porter le bateau jusqu’à La Gomera, sans « tirer des bords ».
Ça se vérifie dès la sortie du port, vent de Sud-Est, on va vers le Sud, 17 à 20 nœuds, on prend 1 ris dans la Grand Voile, pour plus de sécurité, et on déroule la moitié du Foc.
On navigue Bâbord Amure à une allure et une vitesse confortables, de 8 à 9 nœuds.
15h, Le vent faiblit un peu à 14 nœuds, on relâche le ris et on navigue Grand Voile haute et Foc complètement déroulé.
19h Le soleil a lâché ses derniers rayons. La nuit s’installe, noire, seules les étoiles scintillent au dessus de nous.
Le vent est passé à l’Est, ce sera plus confortable pour naviguer on aura le vent au Bon Plein, de côté.
21h La lune se lève, jaune comme le soleil, un magnifique spectacle dont la chorégraphie de l’univers illumine mes yeux « d’enfant ».
Cette lune va blanchir au fur et à mesure qu’elle poursuit sont ascension dans la voûte céleste.
Elle éclaire notre route, le vent continue sa bascule vers le Nord petit à petit. Il souffle du Nord-Est et il en sera ainsi toute la nuit.

Vendredi 4 décembre 2020 ( Bon anniversaire Michel qui fête ses 66 ans)
Minuit et trente minutes, douze heures que l’on navigue et on a déjà parcouru 90nm soit une moyenne de 7,5 nœuds, pas mal !
5h Philippe prend son dernier quart de nuit.
7h30 : Le soleil s’est levé, il a « rendez-vous avec la lune, et la lune est bien là et le soleil l’attend… »
Même si elle arborera bientôt son dernier croissant, la lune  ne compte pas s’en aller ainsi, elle résiste au dessus de nos têtes.
Je mets le fil de pêche de la canne de lancer à l’eau, on n’est jamais à l’abri d’un coup de bol, une bonite au déjeuner changerai de l’ordinaire !
Je regarde le Loch*, (compteur de distance sur un bateau). On a parcouru la moitié de la route, 137nm.
* Cliquez sur le mot en rouge pour plus d’information.
9h : Réveil du Capitaine, le vent a baissé d’intensité et il se décale progressivement vers le Nord.
On va prendre le petit déjeuner et ensuite envoyer la voile de Spi Asymétrique, (qui se met que d’un côté du bateau, contrairement au Spi Symétrique que l’on peu répartir des deux côté et naviguer quand le vent est à 180 degrés de la direction de navigation ).
Petit déjeuner pris on met le Spi Asymétrique à poste, plus qu’à le hisser, et juste au moment de l’envoyer, le fil à pêche se déroule à toute vitesse sur la canne. Une touche ? Effectivement, un gros poisson y est accroché, on avance à 7 nœuds, c’est un peu rapide pour la pêche à la traîne !.
J’avais déroulé au moins 70 mètres de fil de pêche. J’essaye de rembobiner le fil, mais le poisson, une belle grosse bonite, (comme un petit thon), se débat, cabre, saute, ricoche sur l’eau.
J’attends, je patiente, et au lieu de ralentir le bateau, j’essaye d’enrouler le fil à pêche pour la remonter à bord.
Mais dans un creux de houle, où la vitesse du bateau est la plus faible, dans une dernière cabriole, la bonite se détache de l’hameçon. Elle a gagné le droit de vivre plus longtemps. « Elle a dû se faire arracher la bouche et y perdre des dents », dit Alain, « elle a rendez-vous chez son dentiste ».
Le fait est qu’on a raté l’occasion de se manger des bonnes darnes, une soupe de poisson avec la tête et la queue, et du poisson cru au lait de coco. Du coup, on envoi le Spi,
Cayman 3 a belle allure avec cette voile colorée, jaune et rosé, qui nous propulse à 9 nœuds, avec 12 nœuds de vent. Bien sûr on enroule le Foc, et on laisse la Grand Voile haute.
14h30 : Le vent est maintenant au Nord, et nous allons toujours vers le Sud, on navigue à 180° du vent, cela nous oblige à nous écarter notre route d’au moins 25°.
C’est l’inconvénient du Spi Asymétrique ☹️, mais on va garder cette voile jusqu’à la tombée de la nuit, et enregistrer quand même une excellente moyenne de progression.
18h30 : C’est l’heure de changer de Voile pour la nuit, le Foc remplace le Spi Asymétrique.
On en profite pour Empanner, (qui signifie que l’on change les 2 voiles de côté du bateau, le vent venant de l’arrière). On navigue Tribord Amure, on perd de la vitesse, le vent souffle à moins de 10 nœuds et on avance à 5 nœuds de moyenne, nous espérons retrouver du vent, ça va être une nuit très calme, on devrait pouvoir arriver au petit jour.
21h : Les quarts de nuit prennent place après le repas du soir, il en sera ainsi jusqu’au matin.
23h : Le ciel est dégagé. Au loin on commence à distinguer des lumières, on est a plus de 55nm de l’île de Ténérife. « Impressionnant la dépense de toute cette électricité gâchée à éclairer les routes la nuit ! », dira Alain, il n’a pas tord !

Samedi 5 décembre 2020 :
Minuit, on a parcouru 226 nm, depuis notre départ de Funchal, plus que 48 nm théoriques avant l’arrivée au Port de San Sebastian de la Gomera.
La mer est plate, quelques vagues de houle font dandiner le bateau comme une danseuse de java.
3h00 Il reste 29nm en route directe. Le vent est toujours au Nord. On Empanne pour se diriger vers Ténérife. On ne peut pas faire route directe vers La Gomera, on fera plus de distance.
5h00 Encore un Empannage, pour se diriger maintenant vers le Port de La Gomera.
7h00 Le jour se lève et on voit maintenant très bien notre point d’arrivée.
7h30 On se dirige maintenant en route directe vers l’entrée du Port.
8h00 On prépare les Aussières (cordage pour amarrer le bateau au quai) et les Pare-Battages (grosses bouées appelées aussi Défenses, en caoutchouc, gonflées, pour protéger la coque du bateau contre les chocs). Un arc en ciel et une petite bruine nous accueillent. On revêt la veste de quart.
8h30 On enroule le Foc et on affale la Grand Voile, face au vent. On rentre dans le Port de San Sebastian de La Gomera. On s’amarre au Ponton. On va pouvoir prendre le petit déjeuner et une bonne douche.
Cette navigation a été très agréable, on a navigué pratiquement route directe, sans presque gîter.
Ce n’est pas comme pour aller de Porto Santo à Funchal, où l’on pouvait « marcher sur les portes ». du bateau !

Activités suite à la navigation :

• Faire un gros avitaillement avant le départ pour la grande traversée
• Consulter la météo des prochains jours, départ prévu Mardi 8 décembre 2020
• Faire le plein d’eau et l’et des jerrycans avant de partir vers Les Antilles
• Réparer les rivets pop de l’attache du Hale Bas, Palan qui va de la Bôme au pied de Mât.

Quelques chiffres  :
– 32 nœuds, la vitesse du vent dans la Marina de Funchal, à l’abri de la houle !

– Distance parcourue 295nm de Funchal, île de Madère, à La Gomera, aux Canaries pour 274nm théorique, en 44 heures de navigation
– Vitesse moyenne 6;7kts ( nœuds) soit 10km/h, et 7,5kts les premières 12 heures de navigation.
Ce sont les navigations de nuit qui nous ont ralenti.

– Depuis notre départ de l’île d’Oléron 1.665 miles nautiques (soit plus de 3.083km) en 284h de navigation .

Voilà notre dernier récit de navigation, si ça vous a plût, ou pas,  n’hésitez pas à nous laisser des commentaires, en bas de cette page, à liker, et de faire partager notre aventure avec vos proches.

Notre prochain article sera s avant le départ de la transat lorsqu’on aura visité La Gomera aux îles Canaries.
Après, nous partirons pour plus de 2800 miles nautiques (5200 km environ) soit 3 semaines de navigation, (on espère moins) pour rejoindre Fort de France  sur l’ile de La Martinique.
Noël en mer, sans doute 🎁, ou pas, si le vent nous porte suffisamment, on n’est jamais à l’abri d’un coup de bol !

A bientôt et prenez soins de vous…
Nous on voyage, et on aime vous faire voyager avec nous …
Alain et Philippe sur Cayman 3