Point Transat #9 – TRANSAT : La Gomera > La Martinique

Ça y est, on l’a fait !

Depart le 8 decembre 2020 a 13h20

Arrivés le 26 decembre 2020 a 13h00.

Il nous aura fallu 18 jours 0h, pour aller de l’île de La Gomera, dans l’archipel des Canaries, et relier Fort de France, capitale de La Martinique, île des Petites Antilles françaises. 2.850nm, soit plus de 5.250km entre ces deux îles et 4.800nm soit plus de 8.880km depuis notre départ de l’île d’Oléron.  Partis le 3 novembre 2020, comme des fugitifs, (lors du deuxième confinement dû au COVID) , de France, pour arriver le 26 décembre 2020,  libres dans ce monde, en Martinique.

Il est des moments d’une vie qu’on aime partager, comme nous l’avons fait depuis le début, puis d’autres plus intimes que l’on vit de l’intérieur et que, même si on les explique en détail, ils ne peuvent être totalement partagés.

C’est ce que je vais, pour la dernière fois de ce voyage, arrivé à son terme, essayer de faire : Partager.

La Terre, notre planète est immense. Les Océans occupent plus de 70% de la surface de la terre. Ces Océans fournissent à la Terre plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons. Ces Océans nous ressemblent, peuplés de millions de vagues, toutes différentes, aucune ne ressemble à l’autre, chacune est unique. Elles vivent en parfait harmonie, elles s’entrechoquent parfois, mais toutes ces vagues forment la Planète Bleue. Comme chacun des êtres que nous sommes. Mais ces vagues contrairement à nous n’ont pas d’ego. C’est pour ça qu’elles vivent libres dénudées de leurs habits qui nous font paraître, jouer un personnage, un rôle dans notre vie.

Si je suis une vague, c’est valorisant de se sentir unique, de me sentir exister indépendamment de tout, je peux être fier d’être une belle vague… Et… si je cesse de m’accrocher à mon identité de vague, si je la laisse se dissiper, si j’accepte de la laisser mourir, alors je vais progressivement, lentement, me mettre à ressentir que je suis l’Océan et … ouahou… c’est fort d’être l’Océan. Essayez à votre tour…

La nuit, de quart, dans le cockpit,  je regarde le ciel et ses milliers d’étoiles. Quel spectacle, qu’on ne peut voir que la nuit. Et le jour alors ? Les étoiles, elles disparaissent, mais elles sont toujours là, présentes ! Des fois, il est des choses que l’on ne peut percevoir, et que l’on croit absentes. Mais elles sont bien là, en vous, autour de vous, au dessus de vous. Ces choses vous habitent, vous font vivre et être ce que vous êtes.

Vous étiez tous là présents en moi, autour de moi, au dessus de moi pendant cette traversée, comme ces milliers d’étoiles. On était ensemble durant ce voyage. Comme les étoiles.

Étoiles qui sont à l’origine de la création de la vie. La vie provient de fragments d’étoiles qui se sont assemblées. Nous sommes donc des poussières d’étoiles. dans ce du monde, après ce Big Bang qui a crée l’Univers. Si il n’y avait pas eu d’étoiles, il n’y aurait pas eu de vie sur Terre. L’univers créé par le Bing Bang aurait été stérile.

C’est dans cet univers que nous avons voyagé, ensemble, durant notre traversée de l’Atlantique. Portés par l’Océan. Guidé par les étoiles. Éclairés par la lune et le soleil.

Nous on l’a fait, avec vous, faites le à votre tour…

Ce voyage réalisé sur Cayman 3, grâce à Alain DAGUET, le constructeur et Capitaine aguerri de ce merveilleux navire. Ce voyage a été riche, en émotions, en enseignements, en travail sur soi.

Nous quittons le mardi 8 décembre 2020 à 13h00 la Marina de la Gomera. Nous croisons à la sortie du port des barques à rame, sans voile, avec lesquels des équipages de 1 à 4 personnes, femmes ou hommes, de tous pays, vont traverser l’Atlantique à la rame jusqu’à Antigua, île indépendante d’origine anglaise, situé au Nord de la Guadeloupe. C’est le défi que se sont lancés ces marins, la Talisker  Whisky Atlantic Challenge 2020, sur une simple embarcation, avec un système de guidage et de sécurité, en autonomie totale, à ramer pendant plus de 60 jours en moyenne. Le record étant de 38 jours.

Comparé à nous qui allons juste traverser l’Atlantique par la force vélique de Cayman 3, c’est une sacrée performance qu’ils ont à réaliser. Alain dit « ils sont barjos, je leur laisse, tu te rends compte plus de 5.000 kilomètres à la rame ! »

On hisse la Grand Voile, Foc déployé, cap au 240, c’est enfin le Grand Départ !

On profite des quelques heures à longer les côtes vers le Sud-ouest, pour appeler nos proches et les rassurer sur notre entreprise. On verra dans trois semaines, aucune contrainte, aucun objectif de temps, juste naviguer, prendre du plaisir et voyager.

On profite du réseau GSM pour télécharger les fichiers des vents ( GRIB) qui nous serviront à tracer notre route à travers l’Océan. Une application gratuite avec toutes les cartes de la Terre, associée à un GPS USB sur l’ordinateur, nous permet de prévoir notre route.

Une fois au milieu de l’Océan, un téléphone satellitaire Iridium avec un forfait de 75mn à 180€ pour 30 jours devrait nous suffire pour communiquer avec nos proches, les secours en cas d’urgence, donner des nouvelles par mail à un contact à terre qui transmet les informations sur WhatsApp et Facebook, et le non le moindre, mais plus important : pouvoir obtenir tous les deux jours les GRIB.

On envoie par mail,  dans un premier temps, une requête avec le quadrilatère des coordonnées Nord  et Ouest désirées, à un serveur météo automatisé, qui fonctionne 24h/24. Cinq minutes après on fait une deuxième connexion pour récupérer ,  le fichier renvoyé par le serveur sur notre adresse mail. On incorpore ce fichier au logiciel OpenCPN de l’ordinateur et on visualise les prévisions météo de notre zone de navigation. Simple comme bonjour ! Mais tant que l’ordinateur fonctionne bien, aucun soucis.

Le nôtre s’est éteint sans jamais vouloir redémarrer au bout de 9 jours. Plus de mail, ni de routage. C’est là que l’on va avoir besoin d’un véritable lien avec un Routeur à Terre, en la présence quotidienne de Philippe POIRIER, un ami Breton de St Cast Le Guildo dans les Côtes d’Armor. Il m’avait déjà routé en 2019 lors de ma première traversée de l’Atlantique,  il s’est proposé de reconduire cette association pendant cette nouvelle aventure. Il est efficace et se donne chaque jour, sans compter pour nous faire parvenir sur notre téléphone satellitaire les messages SMS de météo et nous donne la route à suivre. Notre position instantanée est obtenue grâce au traceur Spot GPS qui émet, normalement, toutes les heures la position de Cayman3,  par satellite vers un site Web. Vous avez sans doute dû essayer de cliquer, sur notre blog, à la rubrique « Où sommes nous »

Pendant 4 jours nous gardons le même cap, à peu près. Car même si l’on veut garder un Cap, ce sont les éléments qui « décident » de notre route. Le vent, le courant et la houle, sont des facteurs très importants pour faire avancer le bateau. Surtout dans la bonne direction. Donc pendant 4 jours on se déplace vers le Sud Ouest, pour rejoindre à l’Ouest de l’archipel  du Cap Vert, les vents plus favorables pour aller vers l’Ouest, ce sont les Alizés.

Pour agrémenter notre quotidien, nous avons mis des lignes de pêche à la traîne du bateau. On aura de nombreuses touches et de belles dorades accrochées. Mais le plus souvent elles finissent par se détacher de l’hameçon, le bateau va trop vite pour remonter la ligne avec la dorade à bord. Grrr… Finalement on en pêchera quand même trois, dont une de bonne taille.  La dernière le 24 décembre pour le repas de Noël, des darnes bien cuites avec du beurre salé…

Le rythme quotidien s’installe au fil des jours. Le matin après un petit déjeuner chacun s’occupe,  ALAIN dévore les bouquins, tous plus intéressants les uns des autres, moi je mets les lignes de pêche à l’eau et les lignes je les écris pour préparer l’article du blog. Midi c’est l’heure de faire le point sur la carte, distance directe parcourue, qu’Alain reporte sur la carte de la « Route du Rhum »  carte géographique. Comme c’est sa 3eme traversée dans ce sens il la compare avec les éditions précédentes. Cela créé une regate virtuelle entre 2014, avec son 2eme bateau (un Dufour 38) 2018 avec l’acuel Budelli 38 et 2020. Ensuite un petit  casse croûte pour tenir jusqu’au soir, l’après midi petite sieste avant le bon repas du soir plus copieux pour tenir la nuit. Le rythme des quarts de nuit est très fatiguant, 2h de quart, 2h de sommeil, si on arrive à dormir et ce de 21h à 9h du matin. Parfois une houle croisée  rend le bateau inconfortable, ça bouge, ça tangue, ça tape… Comme dit Alain : « y’a de la penche »

Puis après avoir franchi la latitude de l’archipel de Cap Vert, on attrape les Alizés,  vent qui souffle de Nord Est vers le Sud Ouest dans l’Atlantique Nord. Pas toujours régulier en force ni en direction,  il nous oblige à empanner régulièrement, c’est à dire de changer de côté les voiles, le vent venant de l’arrière. Et l’on va naviguer ainsi entre 16 et 14 degrés de latitude Nord jusqu’à la Martinique. Pour profiter des Alizés,  le matin on navigue avec le Spi, soit Asymétrique, soit Symétrique. Cela nous fait gagner plus d’un noeud de vitesse. Et la nuit on remet le Foc, avec le tangon pour le maintenir et avoir les voiles en papillon (ou ciseaux). Pour naviguer sous Spi il ne faut pas que le vent dépasse 15 à 17 noeuds.

Le 23 décembre on est sous Spi Symétrique, on voit un gros nuage noir arriver dans notre tableau arrière, je dis à Alain « on va se prendre un grain, est ce que l’on prend un Ris » (pour diminuer la surface de la Grand Voile). Le grain arrive tellement vite sur nous avec un vent de plus de 25 à 30 noeuds qu’il déchire l’angle tribord de la voile de Spi, côte au vent. Le tangon est accroché au mat par une extrémité,  l’autre  tombant dans l’eau.   Il faut s’employer pour récupérer la voile déchirée tombée à l’eau. Cela dure 10 à 15 minutes. Le grain une fois passé nous laisse seul avec la pluie, plus de vent ! On ramasse le matériel, on récupère le tangon et les morceaux du Spi, on envoie le Foc tangoné  et on reprend la route. On naviguera ainsi jusqu’à la Martinique.

On ne croisera pas beaucoup de bateaux pendant cette traversée de l’Atlantique, un voilier Suédois qui appartient à des Norvégiens « Pura Vida » repéré sur l’AIS, appareil qui nous permet de voir et d’identifier les autres navires. On prendra contact avec eux sur le canal 16, canal réservé à la sécurité, puis on échange quelques mot sur leur destination, Les Grenadines, combien êtes vous à bord, 4, d’où venez vous, Tenerife,  etc… Puis le 24 décembre à minuit,  on croise un cargo de 217 mètres de long à 300m de distance de notre étrave.  On échangera quelques mots à la radio avec un Merry Christmas !

On aurait aimé arriver le 25 décembre pour fêter Noël à terre mais le vent nous a peu à peu abandonné dans les 300 derniers miles qui nous restaient pour atteindre le but. Pourtant la nuit du 25 décembre on voit les lumières de la terre. Terre, Terre, Terre… l’ile en vue. En s’approchant des côtes de la Martinique on entend les téléphones portables capter le réseau GSM,  retour à la vie de terrien, fin de la tranquillité qui nous habitait. Un message pour rassurer nos proches et leur dire combien on les aime…

Le voyage ne prend jamais fin, c’est juste la traversée de l’Atlantique comme on l’a faite nous deux, Alain et Philippe. Même passion, même voyage, et moi à côté de cet immense marin j’ai appris, beaucoup appris, appris qu’on ne sais jamais …

Nous vous remercions pour tous vos messages de soutien durant cette extraordinaire aventure, nos amis, nos familles, plus particulièrement Philippe, notre routeur, Cathy qui faisait suivre les messages sur les réseaux sociaux. Désolé pour les images mais sans l’ordinateur il m’est très difficile de les ajouter à cet article. Dès que je peux je les incorpore, c’est promis. Bonne fin d’année  et à bientôt.

Je voudrais vous délivrer en cette période de fête un message : Aimer !

Aimer, c’est déjà s’aimer soi même. S’aimer nous donne la force de ne pas être blessé par les piques décochés par l’égo des autres, et de ne pas les laisser activer le nôtre en retour. Aimer, c’est aimer l’autre en parvenant à discerner la personne derrière un ego parfois déplaisant, et voir alors ce dernier se dissoudre. Aimer c’est trouver la force à aimer ses ennemis, et les transformer en alliés. Aimer, c’est aimer la vie malgré les tracas et les coups durs, et découvrir qu’ils ne sont que les outils de notre lâcher prise, de notre évolution, de notre éveil. L’Amour est là, clé de tout. Le secret du monde…

AIMEZ VOUS, LOVE LOVE LOVE… all your need is Love…

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24 réflexions sur « Point Transat #9 – TRANSAT : La Gomera > La Martinique »

  1. Mika helene 31/12/2020 — 10:32

    Bravo a tous les deux. Ne reste plus qu a ecrire un livre, vu le talent du co-pilote.
    Profitez bien du soleil et des restos.

    Helene

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    1. Merci Hélène, on va profiter, t’inquiètes maintenant que l’on est dans l’ immense plan d’eau des Caraïbes …

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  2. Gérard Jerome 31/12/2020 — 13:43

    Pour Platon « trois sortes d’hommes, les vivants, les morts et ceux qui vont sur la mer ». Hombre Philippe !

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    1. Merci beaucoup mon ami, pour ton gentil message… Au printemps sur le vélo a Mont2

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  3. Merci Philippe pour ce récit très sensible et émouvant, puissent ton expérience et tes conseils être entendus et partagés ! Bravo pour ton style, tu envisages peut-être d’écrire un livre, tu as le talent pour.

    J’aimerais bien te rejoindre en février ou en mars pour une semaine ou deux, un ami retraité de Grand largue serait intéressé pour venir avec moi. Tu me diras si tu as la possibilité de nous accueillir, une amie également, mais elle n’est disponible qu’en mars, elle travaille un peu. Ce sont deux personnes avec qui j’ai navigué plusieurs fois sur le bateau de Jean Saudubray. Bon réveillon, nous ce sera calme, couvre-feu à 20h… Amitiés, Hervé

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    1. Merci Hervé, je n’ai pas encore établi mon programme de navigation. Mais tu es le bienvenu.
      Bon réveillon, ce soir on est et on reste à Saint-Pierre. Amitiés…

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  4. Claudine MELIN 31/12/2020 — 14:40

    Bravo à vous deux ! Votre exploit est bien réel (même si vous trouvez que ce n’est rien en comparaison de ceux qui ont traversé l’Atlantique à la rame…). Heureux d’être arrivés à destination mais aussi tristes de quitter cet univers que vous aimez tant. On ressent toutes vos émotions dans le récit de vos aventures et le descriptif de votre vie à bord nous a permis de partager un peu de vos journées. Merci de nous avoir confié votre ressenti. Il faudra faire un livre Phiphi 😀. Ta prose est passionnante.
    Nous vous souhaitons un bon réveillon et une belle année 2021 en espérant être tous libérés bientôt de cette épée de Damocles.
    Grosses bises à tous deux. Claudine et Serge

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    1. Merci Clau, sans vois on n’aurait jamais rédigé d’articles. Merci beaucoup pour nous avoir accompagné durant ce voyage. C’est avec joie que je partage. Partager, c’est toute ma vie….

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  5. Denise et Janot 31/12/2020 — 17:54

    Bravo a vous pour cette traversée et tous ces récits magnifiquement bien écrits qui nous ont fait voyager vous n’avez plus qu’a profiter de ce bleu caraibes puis profiter de toutes ces bonnes choses qu’offre cette belle ile bon réveillon et tous nos voeux pour 2021 bises
    Denise et Janot

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  6. Et bien une bonne chose de faite et pour une fête c’est réussi bon réveillon et bonne année 2021 avec beaucoup d’autre projets …Bises et à bientôt sans doute

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  7. Muriel Pierre 31/12/2020 — 22:24

    Quel beau périple. Un grand bravo à tous les 2.
    Bon repos.
    Savourez maintenant.
    Belle année à vous.
    Hubert et muriel

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  8. Marie-Dominique Darrieutort 01/01/2021 — 01:49

    Merci Phiphi pour ce nouveau récit, toujours passionnant ! Encore un nouvel exploit avec cette traversée, bravo !
    Bon, j’ai abandonné mes recherches sur les voiles et la navigation, ça devenait trop compliqué !
    Je te souhaite une très bonne année 2021 et profite bien des restau et du déconfinement !
    Bisous

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  9. Edouard KOCH 01/01/2021 — 10:31

    Bonjour les aventuriers des mers
    Vous n’avez pas fait de mauvaises rencontres quelques fois les récits sont pigmentés par des pirates… C’est aussi une chance de vous trouver maintenant au bon endroit loin des couvres feux et autre confinement dont la Martinique semble épargnée.
    Vous lez également pouvoir reprendre le régime langouste et tipunch…baignades. Le top pour bien commencer cette nouvelle année.
    Santé bonheur et belles nav pour 2021
    Édouard

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  10. Félicitation aux deux marins pour cette nouvelle traversée de l’Atlantique !
    Merci de nous avoir fait partager avec talent votre aventure, nous pauvre terrien en manque d’espace et de rêves.
    Les mots choisis (à travers les émotions transmises ou la précision des explications) et les photos nous ont permis d’être un peu avec vous.
    Face aux éléments, l’expérience de la liberté conquise prend tout son sens. Aimons et osons !
    Profitez bien de la douceur des Caraïbes.
    Bonne et belle année à vous !
    Jean-Noël, depuis La Combe de Lancey

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  11. Captainphilgood 02/01/2021 — 13:53

    Bienvenue en Martinique. Et une très bonne année 2021

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  12. quel beau récit toujours agréable à lire
    bon séjour au soleil et bonne année 2021 !!

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    1. Merci Françoise, bonne année à vous aussi.

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  13. Bravo à vous deux !! et merci pour le partage de votre défi qui a ensoleillé le mois de décembre bien gris ici 😰je vous souhaite une très belle année avec une bonne santé qui est la clé pour pouvoir profiter et 12 mois de petits et de grands bonheurs .maintenant place à la navigation de vacances méritées 😘😘 bernadette

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  14. Hello nos voisins de boyardville , c est marie et rizo de derik le bateau à couple au port de boyardville.
    Comme promis je vous ai suivis , sur votre transat et je suis tres heureuse de votre arrivée .Nous avons aussi vécu des transats , c est un voyage sur soi-même, en accord avec les éléments ,
    Peut-être allons nous nous recroiser , pour se raconter sur terre ou en mer
    En attendant vive les pirates et bravo pour la traversée,
    Bonne année et bon vent ,
    Bises

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    1. Merci beaucoup, j’espère qu’on se croisera, la vie est faite pour ça. Meilleurs voeux a vous et qie la vie vous soit douce et légère

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  15. dominique deplais 04/01/2021 — 10:31

    Merci pour ce récit passionnant , émouvant j’ai les larmes aux yeux tellement c’est beau ….digne d’un poète
    on ressent à travers ce récit tout cet amour et tout le respect que vous portez à la vie ,à la terre aux océans même quand les éléments se déchaînent … quelle leçon !!!! Meilleurs Vœux pour l’année nouvelle avec encore plein de beaux voyages.
    Merci

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    1. Je suis très ému de votre commentaire, cela me touche énormément. Nous avons le plus grand respect pour tous les êtres vivants qui peuplent cette planète, sur Terre comme sur Mer et j’aime à le faire partager. Nous sommes comme des petits colibris et si tous ensemble nous respectons alors notre planète Bleue est sauvée. Bonne et heureuse année et à bientôt.

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    2. Je suis très ému de votre commentaire, cela me touche énormément. Nous avons le plus grand respect pour tous les êtres vivants qui peuplent cette planète, sur Terre comme sur Mer et j’aime à le faire partager. Nous sommes comme des petits colibris et si tous ensemble nous respectons alors notre planète Bleue est sauvée. Bonne et heureuse année et à bientôt.

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  16. Béa Brisset 04/01/2021 — 11:22

    Bravo, belle traversée ! Merci pour tous ces jolis récits, il ne vous reste qu’à vous atteler à l’écriture du livre…
    Maintenant il y a le ciel, le soleil et la mer..quelques dorades, récompenses de vos efforts.
    Je vous souhaite pour cette année 2021 d’être le plus heureux possible.

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